mardi 6 décembre 2011

3 questions à Laurence Jeronnne, exploitante maraîchère



A l'occasion d'une sortie façon "leçon de choses", les 3èmes de l'enseignement agricole sont partis découvrir l'exploitation de Laurence Jeronne à Olivet. Licenciée du secteur de l'industrie en 2005, celle-ci a décidé de monter son exploitation d'agriculture biologique en 2007. Après quelques tâtonnements, l'entreprise marche bien et fait le bonheur des amateurs de paniers bios. Au cours de la visite, Laurence Jéronne a répondu avec bonhomie aux quelques questions des élèves.

1. Comment monte-t-on une petite entreprise d'agriculture biologique ?

On commence d'abord par trouver des terres. Or " même avec un apport financier, c'est très difficile de trouver quelqu'un pour vous vendre son terrain."
Pour qu'une entreprise soit agricole, on demande habituellement 20ha de surface. A Olivet, Laurence n'en a qu'un seul. C'est grâce à ses quatre poulinières qu'elle peut revendiquer le statut d'agriculteur.
Disposant de peu de moyens, elle a réduit les coûts du matériel. Son plus gros investissement c'est la serre qu'elle a installée. Entre le tunnel de 600m², la bâche, le forage et l'installation du réseau d'eau, elle a déboursé 20 000 euros. Pour ce qui est des machines, Laurence a fait le choix d'un mini-tracteur (comme les tondeuses de stade) qui lui permet de passer dans la serre.
Son installation s'est déroulée avec l'aide d'une Amap qui a prêté des petites mains, prêtes à œuvrer pour la sauvegarde des petites exploitations autour des villes.
Il ne restait plus ensuite qu'à acheter les graines, préparer la terre et semer.


2. Comment cultive-t-on des légumes "bio" ?

Laurence Jeronne s'est consacrée à la culture de 20 légumes (deux sortes de pommes de terre, carottes, panais, choux raves et chinois, petits pois, haricots verts et jaunes, fèves, tomates, poivrons, concombres, aubergines, courgettes, épinards, bettes, radis roses et noirs, salade et mâche).
Pour son label bio et par conviction, elle n'utilise pas d'insecticides. Elle lutte contre les pucerons occasionnels grâce aux larves de coccinelles et utilise autant que possible des organismes naturels pour sauvegarder sa production. Elle reconnaît quelques problèmes de chenilles sur ses choux et se méfier du mildiou, un champignon dévastateur.
Comme engrais, elle utilise les crottins de chevaux et prend soin de bien désherber et faire un entretien régulier de ses cultures. Elle irrigue plutôt le matin pour que les feuilles aient le temps de sécher et que des champignons ne s'y développent pas.
Plongée dans la gigantesque serre de Laurence

3. Comment vend-on sa production quand on ne fait pas les marchés et qu'on évite la grande distribution ?

Laurence Jeronne vend quelques légumes à deux Amap ; pour le reste, elle fonctionne sur un système de paniers. Elle envoie un mail à ses habitués pour les informer de ce qu'il y aura dans le panier de la semaine. Les habitués lui répondent s'ils prendront ou non un panier et Laurence compose en fonction.
Être sur des petites quantités lui permet de récolter à la main et de cueillir juste ce qu'il faut pour les paniers que ses clients (elle fait plusieurs fois le lapsus "amis") viennent chercher le vendredi. Pour leur faire plaisir, elle rajoute des œufs d'un producteur voisin sur lesquels elle ne prend aucune marge.
Cette année, son entreprise n'est pas en déficit, mais Laurence ne peut pas dégager de salaire. Elle aimerait avoir du monde au printemps et l'été mais elle ne peut pas encore. C'est pourtant dans ses projets de produire de plus en plus de légumes, en agrandissant sa surface de production.

Les poneys, l'attraction majeure de la visite !

A voir : la carte du réseau des Amap

1 commentaire:

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